Les polluants
SEContrôles SA est habilitée à effectuer la recherche des polluants suivants :
Amiante
L’Amiante est considéré comme une fibre miracle au début de son utilisation. Celui-ci est devenu le plus nocif des matériaux de l'ère industrielle. Il se désagrège en fibres microscopiques qui, lorsqu'elles sont inhalées, peuvent provoquer des tumeurs de la plèvre et du péritoine, des cancers du poumon et de l'asbestose.
Bien que son utilisation soit strictement interdite depuis 1991 voire même jusqu’en 1993 selon les cantons, il faut s'attendre à trouver de l'amiante dans les bâtiments construits entre 1903 et 1993. Dans ces constructions, la présence d'amiante y constitue la règle plutôt que l'exception.
HAP : Les hydrocarbures aromatiques polycycliques
Ce sont des composants naturels du charbon et du pétrole. Ils sont persistants et toxiques, certains composants de cette famille constitué de congénères, sont connus pour être cancérigènes. Les humains peuvent ingérer les HAP de trois façons : par l'ingestion orale de particules ou d'aliments contenant des HAP, par l'inhalation de poussière ou d'air contenant des HAP et par le contact de la peau avec des matériaux contenant des HAP.
On peut supposer qu’à partir de 1990 aucun matériau de construction contenant du goudron (et donc contenant une forte teneur en HAP) n'a été utilisé. Deux substances similaires qui ont été utilisés et mélangés à d’autres matériaux minéraux, grâce à sa texture liant dans le même but, celui d’isolant thermique et sonore, d’étanchéifier et dans les masses d’égalisation.
PCB : Les polychlorobiphényles
Son interdiction en Suisse est à partir de 1975. Il s’agit de substances chimiques produites synthétiquement dont les effets négatifs sur l’homme et l’environnement n’ont été prouvés qu’après des décennies d’utilisation dans de nombreux produits. Toutefois, les PCB peuvent être absorbés par l’air que nous respirons, mais aussi par ingestion et par simple contact avec la peau. Les PCB sont difficilement dégradables et s’accumulent dans la chaîne alimentaire.
Nous le trouvons dans les matériaux tels que les peintures et vernis, enduit, résine et masse d’étanchéité des joints donnant un pouvoir résistant à la corrosion. Également, nous pouvons le trouver dans les circuits fermés dans les transformateurs, les condensateurs et les huiles, seulement interdit à partir de 1998.
Les métaux lourds
Ils peuvent être présents dans les peintures (plomb, cadmium, chrome, zinc ou mercure). Leur interdiction officielle en 2006, les produits nocifs à l’origine du phénomène avaient progressivement disparu du marché. Malheureusement, notre patrimoine immobilier est aussi une mémoire des techniques d’autrefois.
Une exposition importante au plomb est à l’origine du saturnisme, une intoxication qui présente de nombreux symptômes, souvent peu spécifiques, comme des troubles neurologiques, des insomnies, des maux de têtes ou des vertiges. Les risques augmentent avec les concentrations absorbées : dans les cas les plus graves, le plomb peut entraîner des coliques intestinales et de l’anémie. C’est pour les enfants que les effets du plomb sont les plus dangereux : en portant régulièrement des objets à la bouche, ils sont susceptibles d’ingérer des écailles de peintures ou des poussières contaminées. De plus, leur capacité d’absorption est plus élevée.
Le radon
Le radon est un gaz naturel radioactif qui s'infiltre dans les maisons par les fissures du sol. Plus lourd que l'air, le radon s'accumule dans les parties inférieures des bâtiments.
En Suisse, le radon est la deuxième cause du cancer du poumon, juste après le tabagisme.
La détection du radon se fait à l'aide de dosimètres placés prioritairement dans les parties basses du bâtiment.
Autres polluants
La recherche d'autres polluants est en constante évolution. Notre de base de recherche est fondée et enrichi sur polludoc.ch.